Depuis toujours, les couleurs me fascinent et la peinture m’intéresse. Depuis qu’adolescente, j’ai découvert l’abstrait, les arts premiers et orientaux, lors de visites de musées, et grâce aux cours organisés hors du cadre scolaire par un professeur, cette attirance s’est constamment renforcée.
Pourtant, des études de lettres (3e cycle) m’ont longtemps conduite du côté de l’écriture. Mais, parallèlement, je suis restée captivée par tout ce qui s’affranchit des mots pour susciter l’émotion, les arts graphiques et la danse contemporaine en particulier.
Adulte, j’ai toujours eu dans mon entourage des ami(e)s artistes, chorégraphes, photographes, amateurs, collectionneurs. Dans un cadre professionnel, j’ai eu l’occasion d’en rencontrer et d’en interviewer un certain nombre.
J’ai aussi édité un portfolio « Outre-toiles » composé de textes inspirés par des œuvres d’un ami peintre et de leurs reproductions. J’ai écrit et publié chez Séguier un livre d’entretiens avec le chorégraphe Jean Gaudin, Les équilibres du vertige.
Présidente d’une galerie associative, j’ai participé à l’organisation des expositions et assumé le commissariat de l’une d’entre elles. Depuis 2009, toujours dans un cadre associatif, je mets en place les « Goûters de l’art », exposition biennale dans les granges du hameau où je vis. Malheureusement, la pandémie m’a conduite à annuler l’édition prévue en 2020.
Mais, jusqu’en mars 2011, à part quelques tentatives peu satisfaisantes, je ne pratiquais pas. L’informatique qui fait partie de mon univers depuis près de quarante ans m’a « débloquée ». À cette date, un magazine consacré à l’art numérique a publié un article qui parlait d’un générateur de fractales, gratuit.
Par curiosité, je l’ai téléchargé et commencé à en créer, à les « bousculer », à jouer avec leurs limites, puis à élaborer un processus de création. Dans un premier temps, je m’attache à « gommer » leur aspect très itératif, à rester sur le fil entre symétrie, répétitions et chaos. Je les associe à des textures, des photos, des éléments de peinture numérique et utilise le potentiel des calques, modes de fusion… Pour ne pas tomber dans le procédé, je privilégie toujours l’expérimentation et aime ménager une petite part au hasard.
Mon ambition, à travers mon travail sur les formes et les couleurs, vise à ouvrir, sans passer par les mots, les portes de l’imaginaire, des émotions. Il s’agit pour moi de « donner à voir » selon les termes d’éluard, et non d’expliquer ou d’indiquer ce qu’il faut voir.
C’est pour cette raison que j’exclus de guider quiconque dans sa lecture ou son interprétation en donnant des titres à mes créations ou en proposant un texte d’accompagnement. La rencontre entre l’œuvre et celui (ou celle) qui la regarde devient alors le lieu d’un réel échange, l’espace d’une fusion entre couleurs, atmosphère et expérience, vécu, sensibilité.

Côté pratique

Mes créations numériques peuvent être imprimées sur différents supports : papier d’art, toile, Forex, Plexiglas, aluminium, et même bâches pour une utilisation en extérieur. Je limite l’impression à cinq exemplaires maximum, ils sont signés, numérotés et accompagnés d’un certificat d’authenticité. Je me réserve par ailleurs de droit d’utiliser mes oeuvres (ni signées ni numérotées) pour des supports tels que cartes de visite, cartes postales, portfolios…

J’ai un bon écran et les résultats à l’impression sont conformes à mes attentes. Cependant, ce que vous verrez sur le site peut être différent selon votre matériel.

Les copies sur le site ont été redimensionnées pour Internet et fortement compressées.

Si vous voulez en savoir plus sur mon parcours :  mon profil sur LinkedIn.

Vous voulez des renseignements supplémentaires, me proposer une exposition, n’hésitez pas à me contacter.

Vous pouvez aussi me suivre sur ma galerie  ou ma page Facebook.

Galeries en ligne : The artcycle, RunArtGallery et Artvenia

Je suis désormais membre de la Mondial Art academia  (art digital).

Retrouvez un portfolio en trois langues (français, anglais, espagnol) sur paginadearte

Je suis également membre de l’association Les compagnons artistes

Selon la définition du Larousse  fractale, du latin fractus, brisé « se dit d’objets mathématiques dont la création ou la forme ne trouve ses règles que dans l’irrégularité ou la fragmentation ; se dit des branches des mathématiques qui étudient de tels objets. » Pour « creuser », vous pouvez lire l’article sur Wikipedia.

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Mes créations numériques sont soumises au droit d’auteur et ne peuvent être reproduites sans mon autorisation.

 

 

Retrouvez une de mes créations page 23 dans No 32 de Spotlight magazine publé par Circle Arts.

Très vite, le visiteur oublie que les œuvres fractales de Joëlle Acoulon sont numériques ! Tant de spontanéité en jaillit que si l’artiste avait peint dans l’immédiat après-guerre, elle aurait appartenu à l’abstraction lyrique ! Cette quête d’harmonie, ces jets de couleurs, de configurations en essor, génèrent autant d’envolées délicates, émotionnelles, intuitives des odes vivantes à la lumière.
Jeanine Smolec-Rivais, texte du catalogue de l’exposition Evasion des arts en 2015.

 

L’œuvre de Joëlle Acoulon est plus que singulière. Je ne parlerai pas de sa technique utilisant les derniers cris de la technologie. Ce qui m’intéresse, c’est l’œuvre faite, sa force et son influence sur le spectateur. La technique appartient aux coulisses de la création. On ne peut, cependant, qu’admirer comment la technologie sans âme de nos machines peut générer de telles créations. Encore faut-il que la Créatrice soit en première ligne et commande aux forces obscures de la technologie.
On a en face de soi, un univers de science-fiction, où les formes étirées, allongées, recourbées, allusives, colorées, diaphanes, composent une véritable chorégraphie spatiale. On devine parfois quelques êtres vivants dans ses ramifications, qu’importe ! Il ne s’agit pas tant d’identifier quoi que ce soit que d’être pris dans ses formes en constant dynamisme. Fusion, effusion, sans aucune confusion. Car tout est maîtrisé en cette danse des formes. Cette abstraction est lyrisme pur.
  Il ne s’agit pas de se demander prosaïquement ce que cela veut dire, mais de se demander pourquoi cela est beau, pourquoi cela m’emporte, pourquoi, fixant ces rondes cosmiques, je n’ai plus cet univers en face de moi, mais en moi, comme si lui et moi ne formions plus qu’une seule danse du corps et de l’esprit.          Car le plus étonnant en ces figures abstraites est leur effervescence spirituelle.     L’imaginaire quand il atteint un tel pouvoir de création s’apparente au sacré.    C’est la mise en beauté du hasard, c’est la force des planètes, ce sont les floralies de l’univers.

   Il y a quelque chose de mystique dans ces glissements silencieux aux membres épars, mais dont l’unité domine et témoigne d’une Présence majuscule. Je pense aux magies du gyroscope de mon enfance, je songe aux extases des derviches tourneurs de mon inspiration poétique… Tout s’ordonne, recevant ses ordres de la Beauté supérieure. Cela n’a pas de titre, lequel serait réducteur, indigne. Cela vaut mieux que nos questionnements. Cela demande une communion avec l’infini.   

Texte de Michel Lagrange  écrit pour l’exposition à la Galerie d’Art et  d’Or à Châtillon-sur-Seine en 2021.

L’intégralité de la revue peut être vue à cette adresse.
Dans le contexte pandémique, certaines dates d’exposition, données très en amont, ne sont plus valables.

Voir aussi le numéro automne-hiver 2021.